Nouveau conseil d’administration, nouvelle présidence 2025-2027

Le 15 janvier 2025, le Conseil d’administration, composé à parts égales de représentants des organisations d’employeurs et de salariés, a partiellement été renouvelé. Huit nouveaux administrateurs ont rejoint l’instance : Pauline Cavanna, Yuliia Fedenko, Antoine Montant, Clara Tousch et André-Guy Turoche pour le collège des employeurs, et Patricia Joubert, Maurad Rabhi et Philippe Soulard pour le collège des salariés. Le Bureau du CTIP composé de 10 membres – 5 issus de chaque collège – a également été renouvelé.

Le Conseil d’administration du CTIP compte 30 membres répartis pour moitié entre ceux désignés par les organisations patronales (CPME, FNSEA, MEDEF, U2P) et ceux mandatés par les organisations syndicales représentatives des salariés (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, CGT-FO).

Toute sa composition ici.

Audition commune à l’Assemblée nationale

À l’annonce faite par le gouvernement, en février dernier, de réduire le plafond d’indemnisation des arrêts maladie, le nouveau Conseil d’administration du CTIP s’est immédiatement mobilisé pour tenter d’éviter que 13 millions de salariés voient leurs indemnités journalières baisser jusqu’à 20 %.

Dans un communiqué de presse publié le 18 février, les partenaires sociaux du Conseil d’administration ont réagi contre cette mesure passée sous les radars pour en expliquer l’impact massif pour les entreprises et les salariés qu’ils représentent : 800 millions d’euros transférés directement de la Sécurité sociale vers les couvertures prévoyance et l’obligation de maintien de salaire financées par les entreprises et les salariés. Les interventions du Vice-président Alain Gautron sur RTL, Sud Radio et France Culture ont ainsi mis en exergue le coup porté au pouvoir d’achat des salariés et à la compétitivité des entreprises.

Fidèles à leurs valeurs paritaires de dialogue et de concertation, les partenaires sociaux du CTIP appellent à un diagnostic partagé sur l’évolution des arrêts de travail des salariés, afin de permettre aux institutions de prévoyance et aux branches professionnelles d’intervenir en prévention, plutôt qu’à un nouveau transfert de charges vers les acteurs économiques

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Cet article fait partie du numéro 83 de Prévoyance, le magazine trimestriel du CTIP. Il existe en version papier et en version newsletter. Abonnez-vous.