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Vers une égalité professionnelle renforcée : l’impact de l’index Pénicaud et de la loi Rixain

Depuis l’instauration de l’index Pénicaud, les avancées vers une égalité professionnelle se dessinent. La loi Rixain les renforce en imposant une représentation équilibrée entre hommes et femmes dans les postes de direction des grandes entreprises.

L’index Pénicaud : un miroir des disparités

Depuis 2019, les entreprises de plus de 1 000 salariés doivent calculer et rendre public leur index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes chaque année au 1er mars, conformément à la loi sur l’avenir professionnel. Cet index, communément appelé « index Pénicaud », est constitué de 5 indicateurs évalués sur une échelle de 100 points. Il permet de mesurer divers écarts, tels que ceux de rémunération, d’augmentation et de promotion entre les femmes et les hommes, ainsi que la proportion de salariées ayant bénéficié d’une augmentation après la maternité et la parité entre les femmes et les hommes parmi les dix plus hauts salaires.

Quid des institutions de prévoyance ?

Cette année encore, les institutions de prévoyance démontrent leur engagement en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Avec des résultats entre 77 et 97 pour l’ensemble d’entre elles, elles dépassent de loin les minima exigés (75/100).

La loi Rixain encourage la féminisation des instances dirigeantes

En parallèle, la loi Rixain, promulguée le 24 décembre 2021 a introduit de nouvelles obligations pour les entreprises de plus de 1 000 salariés en instaurant des quotas : 30 % de femmes cadres-dirigeantes et 30% de femmes membres des instances dirigeantes dans les entreprises en 2027, pour atteindre les 40 % en 2030. Il s’agit désormais de franchir une étape supplémentaire qui va au-delà de la parité femmes-hommes : celle de l’inclusion et de la mixité au travail.

Journée internationale des droits des femmes : repères essentiels
L’origine de cette journée remonte aux revendications féminines du début du XXe siècle, avec des manifestations pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Aux États-Unis, le « National Woman’s Day » est né le 28 février 1909, et en 1911, la première Journée internationale des droits des femmes a été célébrée le 19 mars en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse. Après la Seconde Guerre mondiale, le 8 mars devient la date universelle pour cette journée, officiellement reconnue par les Nations unies en 1977. En France, ce n’est qu’en 1982, sous l’impulsion d’Yvette Roudy, ministre déléguée aux droits des femmes, qu’elle est officiellement adoptée.

Prévoyance, le magazine du CTIP

Cet article fait partie du numéro 80 de Prévoyance, le magazine trimestriel du CTIP. Il existe en version papier et en version newsletter. S’abonner en cliquant ci-dessous.

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