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Institutions de prévoyance : des acteurs de terrain engagés

Les adhérents du CTIP ont choisi la cause des femmes en proposant et en développant des actions de prévention mais également en sécurisant leur parcours professionnel. Santé du quotidien, maladies graves, conciliation vie professionnelle vie personnelle : découvrez quelques exemples de ce que les institutions de prévoyance (IP) réalisent pour répondre aux besoins de leurs salariées et leurs assurées.

Prévention : prendre soin de la santé des femmes

Améliorer le quotidien des femmes atteintes d’endométriose

En l’absence de traitement curatif, la prise en charge de l’endométriose – maladie invalidante touchant 10 à 15 % des femmes en âge de procréer – repose principalement sur la sensibilisation, l’accompagnement et le dépistage. C’est dans cette optique qu’Apicil s’est engagé, depuis 2022, dans le dépistage de l’endométriose chez les jeunes salariées de la branche Esthétique. Pour prévenir les souffrances physiques et psychologiques engendrées par cette pathologie, le groupe de protection sociale s’est associé à un programme de recherche mené par ZIWIG, une start-up lyonnaise. Cette collaboration a abouti à la création d’Endotest®, le premier test salivaire de diagnostic de l’endométriose, reconnu pour sa fiabilité atteignant près de 100 %. Grâce au financement conjoint du fonds social Apicil Prévoyance et de la branche Esthétique, les salariées éligibles âgées de 20 à 23 ans peuvent bénéficier gratuitement de ce test.

De son côté, Malakoff Humanis a pris des mesures pour adapter les conditions de travail de ses salariées souffrant d’endométriose. Suite à la signature d’un nouvel accord sur l’égalité professionnelle femmes-hommes en janvier 2024, entre la direction et 5 organisations syndicales représentatives, ces employées auront désormais droit à une majoration de 5 jours de télétravail occasionnel. Pour celles qui ne peuvent pas télétravailler, un dispositif de 5 jours d’absence autorisée et rémunérée par an a été mis en place.

Dépister le cancer

L’Ircem s’est donné comme objectif de sensibiliser ses salariées au dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus, en soulignant l’importance des mammographies tous les deux ans pour les femmes de plus de 50 ans, ainsi que des frottis tous les trois ans pour les femmes âgées de 25 à 65 ans.

Quant au groupe Klesia, il a mobilisé ses collaborateurs pour des actions solidaires menées sur l’ensemble des sites du groupe, à l’occasion d’Octobre Rose 2023. Actions qui lui ont permis de recueillir 25 000 euros dont le groupe a fait don à l’Institut Gustave Roussy, à qui il apporte son soutien financier dans le cadre du programme de recherche « Compass » dédié aux femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif.

Cancers féminins : un webinaire sur l’innovation

Pour la Journée internationale des droits des femmes, Agrica prévoit un webinaire intitulé « L’Institut des cancers des femmes : recherche et innovation » animé par la professeure Anne Vincent-Salomon, spécialiste des cancers féminins à l’Institut Curie. Ce webinaire met en lumière les progrès scientifiques réalisés dans ce domaine, notamment les avancées en matière de recherche clinique sur le cancer du sein, avec plus d’une vingtaine d’essais cliniques en cours à l’Institut Curie.

Sécuriser le parcours professionnel des femmes

Pour soutenir les parents solos, principalement des femmes célibataires, Malakoff Humanis a développé l’Espace Parentalité, une plateforme dédiée offrant une gamme de ressources pour mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle. Cette initiative vise à réduire la charge mentale et le stress associés à la gestion du quotidien. Les personnes concernées peuvent également bénéficier de conseils personnalisés grâce à une consultante parentale disponible par tchat ou sur rendez-vous.

Audiens accompagne les femmes intermittentes du spectacle tout au long de leur maternité. Avant leur congé, elles peuvent bénéficier d’un entretien Écoute Conseil Orientation les informant des soutiens, notamment financiers, accessibles pendant la grossesse et à la reprise d’activité. Après leur congé, elles peuvent également recevoir une aide au remboursement des frais de garde jusqu’aux 4 ans de l’enfant, quel que soit le mode de garde.

Lutter contre le sexisme ordinaire en entreprise

Apicil s’est engagé activement dans la lutte contre le sexisme ordinaire en devenant signataire de l’initiative #StOpE, portée et animée par l’AFMD (l’Association Française des Managers de la Diversité) depuis 2021. Lancée en 2018, cette initiative lutte contre les attitudes, propos et comportements fondés sur des stéréotypes de genre, tout en promouvant des actions et bonnes pratiques à cet égard. À travers son adhésion à #StOpE, Apicil met en lumière les dispositifs existants ainsi que les actions concrètes déployées pour combattre le sexisme ordinaire sur le lieu de travail. Ces initiatives comprennent la désignation de référents diversité, la mise en place de dispositifs d’alerte, la proposition de formations diverses et la création d’un programme d’accompagnement de carrière. L’objectif est de créer un environnement professionnel de plus en plus inclusif. En avril prochain, Apicil étendra sa sensibilisation en déployant une formation en ligne accessible à l’ensemble de ses collaborateurs. Cette démarche contribue à habiliter chaque individu à devenir un acteur engagé dans la lutte contre le sexisme ordinaire au travail, renforçant ainsi l’engagement collectif de l’entreprise envers cette cause essentielle.

41% des femmes en mauvaise santé

D’après le Baromètre santé au travail 2023 de Malakoff Humanis, les femmes salariées semblent être plus
affectées sur le plan de la santé psychologique que l’année précédente, avec 44 % d’entre elles signalant une détérioration. De plus, elles sont 55 % à déclarer souffrir de troubles psychologiques, un pourcentage plus élevé que celui des hommes, établi à 45 %. Sur le plan de la santé physique, les femmes salariées sont également plus susceptibles de se retrouver en mauvaise santé, avec un taux de 41 % contre 34 % pour les hommes. En ce qui concerne les besoins d’accompagnement, 71 % des salariées expriment le souhait d’être soutenues en cas de maladies graves. De plus, 59 % d’entre elles voudraient être mieux dépistées sur les maladies graves ou sur certains facteurs de risques. Enfin, 65 % des sondées expriment le désir de bénéficier d’un soutien psychologique en cas de difficultés personnelles ou professionnelles, un pourcentage supérieur à celui des hommes (57 %). Source : Baromètre santé au travail 2023 à retrouver dans la rubrique Actualités du site de Malakoff Humanis (www.malakoffhumanis.com)

Que veut dire sexisme ordinaire ?

Selon « Le sexisme dans le monde du travail : entre déni et réalité » de Brigitte Grésy et Marie Becker, et le « Kit pour agir contre le sexisme » du Conseil Supérieur de l’Égalité Professionnelle entre les femmes et les hommes, le sexisme ordinaire au travail se définit comme ce qui suit : « Le sexisme ordinaire au travail se définit comme l’ensemble des attitudes, propos et comportements fondés sur des stéréotypes de sexe, qui sont directement ou indirectement dirigés contre une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe et qui, bien qu’en apparence anodins, ont pour objet ou pour effet, de façon consciente ou inconsciente, de les délégitimer et de les inférioriser, de façon insidieuse voire bienveillante, et d’entraîner une altération de leur santé physique ou mentale. » Source : Livret de présentation de l’initiative #StOpE à retrouver sur le site de l’AFMD (www.afmd.fr)