Sur les 189 projets déposés, 10 ont été sélectionnés pour être accompagnés par le hub dans leur réalisation, dont ARAC, un projet déposé par Malakoff Médéric Humanis, portant sur le reste à charge.
Lors de la remise du rapport de Cédric Villani « Donner un sens à l’intelligence artificielle – Pour une stratégie nationale et européenne » en mars 2018, le Président de la République avait annoncé que la santé serait l’un des secteurs prioritaires pour le développement de l’intelligence artificielle. La création du Health data Hub, plateforme d’exploitation des données de santé, en constitue une application concrète. Prévue dans le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé, cette structure va élargir les missions de l’actuel Institut national des données de santé (INDS).
Pilotée par Jean-Marc Aubert, directeur de la Drees (direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques), cette plateforme a pour vocation de faciliter les interactions entre les producteurs de données, les utilisateurs et les citoyens afin de favoriser l’innovation dans le domaine de la recherche et de permettre la bonne réalisation des missions des différents acteurs de l’écosystème de la santé (ministères, agences, opérateurs).
Le projet ARAC de Malakoff Médéric Humanis fait ainsi partie des 10 projets pilotes sélectionnés pour bâtir le premier catalogue de données de santé partagé. Il va bénéficier d’un accompagnement et de la mise à disposition de technologies et de compétences. Porté par Laurent Borella, directeur santé de Malakoff Médéric Humanis, ce projet va permettre, en complétant les données de l’assurance maladie avec les données de remboursements complémentaires, de calculer les restes à charge finaux réels des patients.
