Les auteurs du document, Jean-Marie Spaeth, président honoraire de la CnamTS et de la Cnav et Cécile Waquet, experte en santé et prévoyance au sein du groupe AG2R La Mondiale, se sont attachés à décrire les mutations ayant affecté l’environnement des institutions de prévoyance et des groupes de protection sociale, avant d’esquisser des pistes pour l’avenir.
Ces derniers ont dû, en effet, tout à la fois, intégrer les évolutions réglementaires françaises et européennes, et faire face à un environnement très concurrentiel. Les auteurs soulignent que, malgré tout, les GPS ont su se démarquer et notamment, en mettant en œuvre des politiques de prévention et d’organisation de la protection sociale en fonction des populations et des territoires. Toutefois, le rapport montre qu’ils subissent la remise en question du modèle paritaire mais également, comme leurs concurrents, les mutations démographiques, sociologiques et technologiques. Cependant pour les rédacteurs, les GPS et IP ont néanmoins encore une place à prendre, notamment dans le domaine de la retraite supplémentaire, de la prévoyance et de la dépendance, en imaginant par exemple de nouveaux outils collectifs d’épargne retraite. Par ailleurs, les GPS peuvent devenir de véritables acteurs de la prévention santé, capables de « passer d’une protection sociale liée au statut à une protection sociale liée à l’activité ».
